Eric le Roy || Je suis beau, jeune et breton, je sens la pluie, l'océan et les crèpes au citron ...
Auteur Message Hey mais c'estEric le Roy ▌Messages : 7▌Date d'inscription : 13/03/2011▌Age : 32▌Localisation : SudAvis de recherche Age : 23 ans Lieu d'habitation : Quessant Points d'expérience : (0/100) Sujet: Eric le Roy || Je suis beau, jeune et breton, je sens la pluie, l'océan et les crèpes au citron ... Dim 13 Mar - 15:26 Eric le Roy
Date de naissance : 8 aout 1987 Situation sentimentale : Célibataire Race : Humain Lieu d'habitation : Quessant ( île au large de la Bretagne )
Votre Personnage Famille : Eric est fils unique. Son père était un pêcheur réputé pour son tempérament discret mais sa gentillesse à toute épreuve. Il a disparu en mer alors qu'Eric n'avait que 18 ans, emporté par une tempête terrible qui a fait de nombreux dégâts dans la région. Sa mère s'est laissée mourir de chagrin après cette perte insurmontable et lorsqu'il eut 20 ans, Eric du se résoudre à la mettre en maison de retraite spécialisée, aux alentours de Rennes. Caractère et Physique : Eric est un grand jeune homme d'allure plutôt athlétique, mince. Son visage possède des traits un peu particuliers qui lui confèrent un charme fou, jouant du un mélange de dureté et de douceur. Si son menton est carré et volontaire, ses joues sont lisses et imberbes, signe d'une enfance qui se prolonge. Son nez droit et fin ajoute une certaine noblesse à l'harmonie de sa physionomie, complétée par ailleurs par les deux magnifiques yeux bleus azur qui viennent éclairer le tout. Son regard est limpide la plupart du temps mais lorsqu'il est contrarié ou soucieux, il s'obscurcit jusqu'à rivaliser avec le noir d'encre de l'Océan par une tempête hivernale. Ses cheveux sont bruns mais selon la luminosité et l'époque de l'année, ils peuvent sembler noirs. Un peu longs sur les oreilles, lisses mais souvent en bataille, ils encadrent à merveille le visage et font ressortir un peu mieux ses yeux. Fils de pêcheur, il a la peau un peu hâlée et respire une santé solide. Ses vêtements, sans être trop rustiques, ne l'avantagent pas toujours. Il n'est pas rare de le voir en pull over épais et un peu grand pour lui, en jean délavé et usé et en bottes de pluie. Lorsqu'il va voir sa mère, il fait des efforts et enfile une tenue habillée qui fait que toutes les têtes féminines se tournent sur son passage. Mais lui ne voit rien. Il est trop farouche, trop sauvage. Il lui arrive aussi de devoir présenter ses photos, ce qui l'oblige à porter soit un costume soit une tenue vraiment habillée. Mais il déteste ça, donc c'est rare. Côté caractère, Eric est quelqu'un de très renfermé. Il vient d'une île où vivent très peu de gens, uniquement les pêcheurs les plus aisés, ses jeux d'enfants se déroulaient souvent seul ou bien, exceptionnellement l'été, avec quelques rares autres enfants du coin. Mais très tôt, il fut réquisitionné par son père pour aider sur le bateau, ce qui a développé chez lui un dégoût profond pour le poisson mais contre toute attente, une fascination presque dangereuse pour l'océan. Le traumatisme de la mort de son père a curieusement renforcé cette fascination; la rendant presque obsessionnel. C'est un garçon solitaire qui a fait des études de photographie en internat à Quimper, avec le soutient de sa mère. Le père n'a fait aucun commentaire quant à l'orientation de son fils mais clairement, il aurait préféré que ce dernier reprenne l'entreprise familiale de pêche. Discret et silencieux, d'une patience presque surnaturelle pour quelqu'un d'aussi jeune, il est capable de rester des heures assis au même endroit sans parler, sans bouger, à regarder fixement quelque chose. De préférence l'océan. Doté d'un grand sens de l'esthétisme, ses photos ont toujours quelque chose de dérangeant, de perturbant. De fascinant. Son sujet préféré, l'Océan. Surtout quand il se déchaine. Mais derrière ce bloc de granite que semble être Eric, se cache une sensibilité immense, une fragilité réelle due à son enfance un peu brusque, un peu rustique et couplée a la perte successive de ses parents, dans des circonstances douloureuses. Cependant, nul ne peut deviner cet aspect de lui, ce besoin de tendresse et d'affection qui le ronge. Il refuse de laisser quiconque s'approcher suffisamment de lui, préférant la solitude de son indépendance. Il vit seul dans l'immense maison de ses parents située au bout de l'île de Quessant, dans laquelle il a grandit. Il a développé une sorte d'indifférence à la douleur et à la peur, ce qui fait qu'il semble parfois suicidaire. Notamment lorsqu'il s'aventure hors de son île en pleine tempête pour aller faire des photos. Histoire : Eric le Roy est le fils de Erwan et Sylvie le Roy, deux bretons pure souche ayant toujours vécu dans la région, dont les parents et grands parents vivaient aussi sur cette côte ravagée par les falaises et noyée dans les pluies régulières caractéristiques. Erwan le Roy était le fils d'un fils de fils de pêcheur, autrement dit c'était dans la famille depuis des générations. Erwan tenait de son père une petite société de bateaux de pêche et gagnait donc sa vie mieux que les petits pêcheurs indépendants du coin, tout comme son père avant lui avait déjà surpassés ses collègues à l'époque. La maison sur l'île de Quessant, immense et solide, bâtie au sommet d'une falaise au bout du petit bloc de terre, avant sentier dans la roche menant a la plage où se trouvait la jetée pour le bateau permettant de gagner le pays, appartenait au grand-père d'Erwan. C'est ainsi que la tradition s'était installée. Sylvie le Buan, quant à elle, est la fille d'un fabriquant de filet dont l'entreprise fonctionnait très bien. Si elle venait elle aussi d'un milieu rustique, elle n'était pas sans fortune. Ses grands-parents étaient les tenanciers de la taverne d'un petit village côtier, un des premiers que traversaient les quelques habitants de Quessant avant de s'enfoncer plus avant dans le pays. C'est dans cette même taverne qu'elle fit la connaissance de son futur mari. Elle travaillait là pour aider son grand-père, lequel vieillissait et ne pouvait plus assurer tout seul le service de ses clients. Erwan était venu boire un coup avec quelques connaissances de pêche et était tombé amoureux fou de cette jeune femme aux cheveux blonds dorés, au sourire timide et au regard doux et tendre. Par la suite, il était venu régulièrement sans jamais vraiment oser l'approcher. Il fallut que ce soit elle qui l'aborde pour qu'il trouve le courage de l'inviter au restaurant. De fils en aiguille, ils devinrent amis, puis amants et enfin, Erwan alla demander la main de Sylvie au père de cette dernière, le fabriquant et marchant de filet chez qui il avait coutume de s'approvisionner. Le père de la jeune femme n'était pas réellement enchanté de ce mariage mais par amour pour sa fille, il donna sa bénédiction au jeune pêcheur. Ils se marièrent par une magnifique journée de septembre et partirent s'installer dans la maison de famille d'Erwan, dont la mère était morte depuis des années et dont le père vieillissant n'habitait qu'une aile restreinte de la demeure. Au mois d'aout suivant, par un soir d'orage particulièrement violent, Eric le Roy vit le jour. L'héritier de la famille le Roy était un gros et solide bébé, plein de santé et de vie. Son premier hurlement ébranla les murs de la chambre plus fort que le tonnerre au dehors, faisant rire son père qui prédit alors, à tort, que ce petit serait un garçon doté d'un sacré caractère. Mais l'enfant, en grandissant, ne fit pas preuve de caractère. Au contraire, c'était un petit garçon très sage, très calme, curieux de tout mais silencieux. Il ne pleurait que lorsqu'il avait faim ou bien sommeil et se taisait le reste du temps, posant ses yeux bleus sombres sur tout ce qui l'entourait et plus particulièrement sur son père. Entre l'homme et l'enfant se développa un lien très fort mais particulièrement maladroit, le pêcheur étant un homme assez discret, peu habitué à faire preuve de tendresse ou de folie. C'est surement ce comportement qui influença le petit Eric, faisant de lui un jeune garçon discret et effacé, observateur et curieux mais particulièrement solitaire et extrêmement renfermé. Il apprit à parler très tôt mais usait de ce talent avec une parcimonie qui laissait déjà présagé quelqu'un de peu bavard. Sa mère l'entourait de tendresse et d'affection mais, trop calqué sur son père, le jeune Eric ne savait comment y répondre. En grandissant, il devint ce qu'il est courant d'appeler un sauvage. Il explorait l'île dans tous les sens, disparaissant pendant des heures sous n'importe quel temps, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige ou bien qu'il fasse beau, et revenait sans prévenir, silencieux et calme mais éveille. A l'école, c'était l'élève du fond de la classe, terriblement brillant à l'écrit mais muet comme une carpe à l'oral. C'est d'ailleurs son maître d'école qui découvrit son talent pour le dessin et son goût très assuré pour l'esthétisme pictural. Âgé d'à peine dix ans, Eric dessinait déjà des paysages magnifiques, riches en détails et d'un réalisme à couper le souffle, des images sans aucune maladresse, sans bavure et sans défaut. Il en fut ainsi jusqu'au lycée, où il décida de s'orienter vers l'art et plus précisément vers la photographie. Il suivit un cursus littéraire malgré des lacunes sérieuses en langue et en dépit de ses facultés impressionnantes pour les mathématiques, la physique et la chimie. Son père fut blessé par cette volonté de poursuivre des études mais n'essaya pas de dissuader son fils, le laissant suivre sa voie en gardant pour lui sa déception. Entre le père et le fils, les relations étaient pour le moins étranges. Lorsque son père avait besoin de lui, Eric répondait présent et exécutait sans broncher les tâches qu'on lui assignait et lorsque le jeune homme venait s'asseoir près de son père le soir dans le salon, ce dernier restait là sans bouger, partageant un instant précieux mais silencieux. Les mots étaient superflus entre eux. Ils s'aimaient très forts mais ne savaient le montrer autrement que dans ces silences complices et graves. C'est cet amour étrange et complet qui permit au père de se faire à la décision de son fils et de l'encourager malgré tout. La mère d'Eric avait finit par comprendre qu'elle ne ferait jamais de son fils quelqu'un d'extravertis. Au lieu d'en prendre ombrage, elle choisi de l'aider dans sa voie, d'être présente sans réserve, entièrement dévouée à lui comme à son mari, qu'elle aimait de la même manière depuis leur mariage. L'enfance du jeune homme se déroula ainsi en silence mais sans manque, sans traumatisme. Jusqu'à ces vacances d'été à la veille de sa majorité. D'habitude, le mois de juillet n'est pas un mois de tempête, c'est même au contraire une période d'accalmie dans les ravages que peuvent causer la météo. Mais ce mois-ci, le temps s'était déchainé. Eric venait à peine de rentrer chez ses parents, son bac littéraire option cinéma audio visuel en poche, mention très bien et félicitations du rectorat en plus, lorsque la tempête s'était levée. Un vent d'une violence inédite s'était mit à souffler et la mer s'était alors agitée de telle sorte que même la maison en haut de la falaise souffrit des vagues. La pluie tombait violemment et l'orage s'était déchainé plus tard dans la soirée. Et dans la maison éclairée aux bougies, la mère d'Eric avait fondue en larme. Erwan était en mer avec son bateau principal et un équipage de trois personnes. L'adolescent, étreint d'une angoisse dévastatrice, restait obstinément planté devant la fenêtre donnant sur la petite crique dans laquelle il était de coutume d'amarrer le bateau permettant de gagner le pays, celui par lequel son père rentrait après ses séjours en mer. Mais il ne revint pas. Deux jours durant, la tempête ravagea la région. Puis, un matin, plus rien. Un ciel bleu limpide surplombait l'île et la mer, laissant deviner des ravages humains et matériels énormes. En effet, lorsque Eric descendit au petit village de l'île, il pu voir sur le chemin que nombre de maisons avait plus ou moins accusées la tempête. Mais surtout, au village, il trouva Daniel, un des types avec qui son père était parti pêché. Seul survivant de l'équipage. Anéanti, Eric tomba à genoux sur le sol détrempé. Il ne pleura pas. Les habitants du village tentèrent de le réconforter mais il repoussa tout le monde et rebroussa chemin jusqu'à chez lui. En entrant, il se dirigea droit vers sa mère et l'étreignit avec la violence du désespoir. Elle comprit. Par la suite, elle se laissa doucement dépérir. Elle ne mangeait plus, ne dormait plus, ne bougeait plus. Lorsqu'il eut 20 ans, Eric du se résigner, sous les conseils pressants et instants des voisins de sa mère, a la placer en établissement spécialisé. Il prit rendez vous avec la directrice de la maison de retraite privée de Rennes et avant la fin de l'année, il y menait sa mère et les affaires qu'elle voulait emmener. Sylvie avait paru reprendre un peu vie, dans ce milieu déjà plus vivant que l'immense maison dans laquelle tout lui rappelait son mari défunt et Eric s'était senti soulagé de voir qu'elle ne se sentait pas abandonné. Il venait la voir régulièrement, deux fois par mois environs. A l'âge de 22 ans, il termina son école de photographie et se lança en free-lance. Son succès fut immédiat et il devint très recherché dans le milieu. Cependant, rares sont les gens qui ont le privilège de travailler avec lui, il choisit ses contrats et ses collègues sans jamais rester plus de trois fois au même poste. Il n'est joignable que par mail ou par SMS, et encore, dans la maison de famille le réseau téléphonique n'est pas très efficace. Il pourrait s'offrir tellement de luxe avec la façon dont il gagne sa vie que pour beaucoup, ça semble être du gâchis. Mais lui ne veut pas d'autre maison que celle dans laquelle il a grandit et ne tient pas à dépenser plus que ce dont il à besoin. Le seul confort qu'il s'offre est réservé à son matériel, son ordinateur portable et ses appareils photos. Il n'a aucune idée de ce que sera son avenir et ne fait aucun plan. Il vit au jour le jour sans se soucier du lendemain, jamais. Évolution : Eric est quelqu'un de renfermé et d'inaccessible, mais ce genre d'attitude ne lui servira pas lorsqu'il sera prisonnier de l'île. Il faudra donc qu'il se force à devenir un peu plus abordable, à avoir un minimum confiance en les autres pour les laisser s'approcher de lui. Ses ressources et son côté débrouillard lui seront probablement très utile mais, seul, il n'arrivera à rien. Avatar : Gaspard Ulliel RP Test (Pour les Humains) : Here.Spoiler: Attablé devant un chocolat chaud à la terrasse d'un petit café typique de la région, Eric lisait le quotidien du coin d'un air concentré. La presse locale faisait étalage des nouvelles disparitions survenues du côté de la pointe du Groix, dans des circonstances étranges. Curieux, le jeune homme détaillait l'article dans l'espoir d'en apprendre un peu plus. Autrefois, son père avait rapidement évoqué ce lieu, dit maudit, qui se recouvrait parfois d'une épaisse brume, tellement dense que l'on avait la sensation d'y rester coincé, oppressé par l'humidité ambiante. Il avait mis son fils en garde contre les dangers de ce brouillard surnaturel et cet avertissement lui avait servit d'ordre. Il ne s'était jamais approché de la pointe, depuis que son père en avait parlé. Mais aujourd'hui, la curiosité l'emportait sur la prudence. Il referma le journal et le posa sur la table, à côté de son appareil photo, d'un geste doux, avant de saisir sa tasse et de la porter à ses lèvres, rêveur. La serveuse, en passant devant lui, lui adressa un très joli sourire mais il détourna le regard sans y répondre, finissant son chocolat comme si de rien n'était. Quelques minutes plus tard, après avoir réglé l'addition, il se leva, glissa le quotidien dans son sac, mit ce dernier et le dos et passa son appareil photo en bandoulière avant de quitter le café, s'éloignant silencieusement dans la petite rue sans se soucier du regard triste et déçu de la serveuse. D'un pas souple et sportif, il quitta le village en direction de la pointe du Groix, bien décidé à comprendre le phénomène. Il ne pleuvait pas, pour une fois, et le ciel était d'un gris clair relativement calme, sans menace. Alors qu'il longeait la falaise menant à la pointe, son regard erra un moment sur l'océan anthracite. Perdu dans sa contemplation, il ne remarqua pas tout de suite qu'il avait ralentit le pas et qu'il s'approchait dangereusement du bord. Ce n'est qu'en manquant de tomber qu'il s'en rendit compte, reculant rapidement pour éviter la chute. Secouant la tête d'un air agacé, il reprit sa route sans s'attarder, évoluant dans la lande comme s'il y avait toujours vécu, empruntant des raccourcis invisibles et bravant la bruyère sans problème, appréciant le calme uniquement troublé par une brise légère et salée qui apportait sur son visage quelques rares embruns d'océan. Soudain, il s'arrêta tout net. Droit devant lui aurait du se dresser la fameuse pointe du Groix. Hors, un écran de brouillard opaque lui bouchait la vue. Il faisait trop bon pour que cette brume soit naturelle, mais Eric ne croyait à rien de surnaturel ni d'extraordinaire, aussi ne se posa-t-il pas de question, pensant qu'il s'agissait là d'un phénomène scientifique dépassant les limites de sa compréhension. Méfiant, il s'approcha doucement de l'écran gris et s'y enfonça de quelques pas, pas plus. Mais déjà, il ne voyait plus la lande qu'il venait de parcourir, pas plus qu'il ne discernait le ciel et la terre. Désorienté mais lucide, il recula prudemment et se retrouva sur la falaise. Rassuré, il recula un peu plus et leva la tête pour admirer le ciel, son regard accrochant une mouette solitaire qui s'éloignait à tire-d'aile. Une vague de mélancolie le submergea lorsque l'oiseau disparut derrière la brume et il songea que peut-être, quelque chose de meilleur l'attendait derrière. Utopie stupide d'un jeune homme solitaire, songea-t-il alors. Mais après tout, qu'est-ce qui le retenait ? Personne ne l'attendait, chez lui. Il était libre de partir voir de l'autre côté de la brume, si tant était qu'elle avait une fin. Déterminé, il esquissa un sourire étrange et marcha droit devant lui sans s'arrêter, s'enfonçant toujours plus avant dans le brouillard étouffant et glacé. Il perdit très vite la notion du temps et de l'espace, ayant l'impression d'évoluer dans une boite grise aux dimensions extensibles. Puis, aussi brusquement qu'il était rentré dans la brume, il en émergea sur une lande qui paraissait en tout point identique à celle qu'il venait de quitter. Il aurait presque pu s'y tromper, si l'atmosphère des lieux n'avait pas été aussi étrange, aussi angoissante. Il n'était pas dupe, il avait bel et bien traversée le voile de brume et se retrouvait de l'autre côté. La lande abrupte et déserte ondoyait sous la brise délicate qui l'agitait et donnait à l'herbe des reflets brillants. Cernant cette plaine ravagée, l'Océan gris sombre se dressait comme une prison trop calme, hérissée ça et là de rochers menaçants et dangereux, battus par les flots et léchés par l'écume. Au loin, presque invisible sur l'horizon tracé par le ciel et la mer, une île émergeait. Mais elle paraissait réellement lointaine, impossible à atteindre autrement qu'en bateau. Curieux, intrigué par ce paysage inconnu et pourtant si semblable à ceux qu'il avait l'habitude de prendre en photo, il s'avança un peu plus avant dans les terres. Il retira le cache de son appareil photo et commença à faire quelques prises de vue, s'arrêtant tout particulièrement sur les rocs imposants qui sortaient de l'eau et sur les bosquets de bruyères qui longeaient la falaise. Le temps passa sans qu'il y prête attention mais lorsque, machinalement, il jeta un coup d'oeil à sa montre, il esquissa une grimace. Bientôt 18h, il lui fallait songer à rentrer. A contre coeur, il rebroussa chemin en direction du masque de brume et s'y enfonça en marchant droit devant lui. Mais au bout d'une quinzaine de minutes, il n'était toujours pas sorti. Surpris, il poursuivit son chemin. Et émergea finalement. Il allait pousser un soupir de soulagement lorsqu'il reconnu la lande inconnue qu'il venait juste de quitter. Impossible ... Il n'avait pas pu tourner en rond et revenir sur ses pas, il avait suivit une ligne droite ... Mais le rocher sur la droite était le même que celui qu'il avait mitraillé, de même que la couleur un peu délavée de l'herbe, que les bosquets de bruyères au bord de la falaise ... Un sentiment d'inquiétude s'insinua doucement en lui, grandissant progressivement. Il refit une tentative, s'efforçant une fois de plus de marcher droit, mais de nouveau il se retrouva sur la lande de la pointe du Groix. Après cinq autres essais, il du se rendre à l'évidence. Il était perdu. Se forçant au calme, il recula un peu et alla s'asseoir contre un rocher plat situé non loin de là afin de réfléchir. Bien, la brume n'allait pas durer plus d'une semaine, en toute logique. Il était assez débrouillard pour survivre en pleine campagne pendant quelques temps, ce n'était pas le problème. Et puis, on finirait bien par remarquer et signaler sa disparition ... Le mot fit échos à quelque chose dans sa tête et il se raidit violemment. D'un geste vif, il fit tomber son sac devant lui et en tira le journal qui parlait des disparus de la pointe du Groix. Parcourant de nouveau l'article, il sentit son coeur chuter dans sa poitrine. Certains individus étaient portés disparus depuis plus d'un mois. Froissant le journal avec colère, il le jeta au loin avant de laisser tomber sa tête dans ses mains. On lui avait dit un jour que sa curiosité maladive le perdrait. Il était loin de se douter que c'était vrai.
Vous Avez vous lu les règles? Prouvez nous le avec le code. [Validé par Camille] Comment avez-vous connu le forum : Un peu par hasard Remarques sur le forum ? Point à changer pour son amélioration ? Je le trouve très simple et pourtant très attirant. Le contexte géographique ne pouvait que m'attirer. Très bon travail, mes félicitations.
Dernière édition par Eric le Roy le Lun 14 Mar - 14:00, édité 4 fois
Hey mais c'estAlyss Faurel Administratrice▌Messages : 227▌Date d'inscription : 31/12/2010▌Age : 33▌Localisation : BretagneAvis de recherche Age : 22 ans Lieu d'habitation : Cannes Points d'expérience : (10/100) Sujet: Re: Eric le Roy || Je suis beau, jeune et breton, je sens la pluie, l'océan et les crèpes au citron ... Dim 13 Mar - 15:43 Hey ! Bienvenue parmi nous
Très bon début de fiche, rien à signaler pour le moment
Tu dis avoir découvert le forum un peu par hasard, peut-on en savoir plus ? Je suis curieuse ^^
EDIT : au fait, je suis trop fan de ta phrase tout droit sorti des Chansons d'amour
fallait que je te le dise ^^
Hey mais c'estEric le Roy ▌Messages : 7▌Date d'inscription : 13/03/2011▌Age : 32▌Localisation : SudAvis de recherche Age : 23 ans Lieu d'habitation : Quessant Points d'expérience : (0/100) Sujet: Re: Eric le Roy || Je suis beau, jeune et breton, je sens la pluie, l'océan et les crèpes au citron ... Dim 13 Mar - 17:31 Eh bien merci ! Je m'attaque rapidement au test RP donc.
Pour le forum, en fait je cherche depuis un moment un forum sympathique et pas trop compliqué, ni trop bondé, pour écrire avec une amie. ( Elle a du débarquer en même temps que moi d'ailleurs ). Elle l'avait en réserve donc elle me l'a montré, je suis tombée sous le charme. Et me voilà.
=D
PS : J'y crois pas, quelqu'un qui connait le film Les chansons d'amour !
Hey mais c'estAlyss Faurel Administratrice▌Messages : 227▌Date d'inscription : 31/12/2010▌Age : 33▌Localisation : BretagneAvis de recherche Age : 22 ans Lieu d'habitation : Cannes Points d'expérience : (10/100) Sujet: Re: Eric le Roy || Je suis beau, jeune et breton, je sens la pluie, l'océan et les crèpes au citron ... Dim 13 Mar - 17:38 Rahhhh tu écris trop bien !
J'adore, j'adore
(Dior) Hate de voir le RP test !
PS : Je connais et j'adore ! C'est mon film préféré
Hey mais c'estEric le Roy ▌Messages : 7▌Date d'inscription : 13/03/2011▌Age : 32▌Localisation : SudAvis de recherche Age : 23 ans Lieu d'habitation : Quessant Points d'expérience : (0/100) Sujet: Re: Eric le Roy || Je suis beau, jeune et breton, je sens la pluie, l'océan et les crèpes au citron ... Lun 14 Mar - 13:55 Fiche terminée, il me semble.
Hey mais c'estAlyss Faurel Administratrice▌Messages : 227▌Date d'inscription : 31/12/2010▌Age : 33▌Localisation : BretagneAvis de recherche Age : 22 ans Lieu d'habitation : Cannes Points d'expérience : (10/100) Sujet: Re: Eric le Roy || Je suis beau, jeune et breton, je sens la pluie, l'océan et les crèpes au citron ... Lun 14 Mar - 14:54 Ahhhh c'est génial
Je te valide de suite !
Hey mais c'estCamille Weber Administratrice▌Messages : 160▌Date d'inscription : 31/12/2010▌Age : 30▌Localisation : En AlsaceAvis de recherche Age : 18 ans Lieu d'habitation : Alsace Points d'expérience : (2/100) Sujet: Re: Eric le Roy || Je suis beau, jeune et breton, je sens la pluie, l'océan et les crèpes au citron ... Lun 14 Mar - 20:20 Encore bienvenue à toi Je crois que nos persos sont faits pour s'entendre, Camille aussi est une grande solitaire préférant passer inaperçu ^^
Hey mais c'estContenu sponsorisé Sujet: Re: Eric le Roy || Je suis beau, jeune et breton, je sens la pluie, l'océan et les crèpes au citron ...
Eric le Roy || Je suis beau, jeune et breton, je sens la pluie, l'océan et les crèpes au citron ...
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