34 à 13 c'était le score du match de Rugby, que je venais de faire avec mon équipe. Deux beaux essais de ma part, dommage que je ne puisse pas aller fêter ça avec les autres mais ce soir, je rencontrait enfin Camille. J'espère qu'elle aimera la point de Groix. Hop, dès que j'eu pris ma douche, je filais chez moi pour me changer. Je pris ma voiture m'arreta devant la maison et fila directement dans ma chambre. J'avais déjà préparer mes affaires sur mon lit. Mon père travaillait comme d'habitude. Je ne lui adressa pas un mot repris le volant directement direction la pointe de Groix, tout prêt d'ici. J'avais décidé de m'habiller simplement d'un pull noir à fermeture, et d'un T-shirt blanc. Ma veste en cuir sur le dos, mon jean noir tout était parfaitement repassé propre bref, de toute façon tout devait être parfait. Je décida de ne pas me garer sur le parking, que je ne trouvais pas si sure que ça, je me mit un peu plus loin dans des bois, à côté d'un cabane de chasse, très peu enfoncé dans les bois. Je me promenais souvent à cette endroit et arriverai donc même sans aucune luminosité à retrouver mon chemin. J'étais tout juste à l'heure, j'espère que camille n'aura pas trop attendu. Je courrais vers le point de rendez vous quand la brume se leva de manière assez étrange. Je ne l'avait jamais vu apparaitre aussi vite, pourtant je vivais ici depuis ma naissance. Je du donc m'arrêter de courir car je n'y voyait plus à 2 mètres. J'avançais prudemment bien que connaissant le terrain, il pouvais très bien y avoir une pierre sur le chemin. J'allais envoyer un message à Camille lui disant que j'arrivais mais mon portable était éteint. Je l'avais pourtant mis à recharger la vieille. Bon, peut-être qu'en l'allumant j'arriverai à envoyer mon sms avant qu'il ne se reteigne. Mais j'avais beau garder le pouce enfoncé sur le téléphone rouge, mon portable ne donna pas signe de vie. Bon tant pis je regarderai ça ce soir en rentrant. Pour le moment, je devais réussir à retrouver Camille dans la brume. Ce n'était pas de chance, elle ne pourrait pas admirer le paysage. Quand j'arrivais au banc, il n'y avait personne. Camille avait dû s'impatienter, mais peut-être n'était elle pas loin.

" Camille ! Es-tu là ? Désolé pour le retard, j'ai dû ralentir le pas à cause de la brume ! Camille s'il te plait si tu m'entend répond moi ! "

N'entendant pas de réponse, je décida donc de retourner vers ma voiture. J'avais peut-être perdu la notion du temps et était beaucoup en retard. C'était pas de chance, faudra que j'arrive à se faire pardonner. Au prochain rendez vous, je lui apporterais des fleures. Bon, les bois ne devaient plus être bien loin c'est que ce truc, j'ai l'impression que je marche depuis une heure maintenant. Je crois bien que je me suis perdu.

" Saloperie de brume, ta vraiment décider de me niquer ma soirée ou quoi ?! "

Bon, je devais réfléchir, comment retrouver son chemin quand on a aucun repère ni aucune visibilité ? Bon, j'avais vu des voitures sur le parking, peut-être en revenant sur mes pas, j'arriverai à trouver quelqu'un. Ca valais le coup d'essayer, de toute façon, perdu pour perdu, demain la brume devrai disparaitre, au pire ça ne sera qu'une nuit dans le froid.

J'avais fait demi-tour depuis maintenant un bonne demi heure je pense, cette satané brume était toujours là et toujours pas moyen de voir où je me dirige. J'appelais régulièrement Camille dans l'espoir qu'elle soit dans les parages et qu'elle m'entende. Mais je n'avais jamais de réponse. Au bout d'un moment, je pris la décision de m'arrêter. La nuit s'était installée, je n'y voyait plus rien, le froid commencer à mordre mes joues. Il fallait que je trouve le moyen de faire un feu pour passer la nuit. J'entendis soudain un bruit de pas.

" Camille, est-ce que c'est toi ? Désolé, j'ai réussis à me paumer, cette fichue brume ne ma pas vraiment aider ! "

Les bruits de pas se rapprochaient de moi, puis je commençais à distinguer une ombre. Puis je pu enfin voir le visage de la personne qui s'avançait. C'était un très belle jeune femme, grande et mince, très mince d'ailleurs, son slim laissait apercevoir sa maigreur, si elle n'était pas anorexique, elle ne devait en être très loin. Mais peut-être que cela n'était qu'une impression.

" Tu dois être Pierrick j'imagine ? "

Je ne répondit pas tout de suite, je continuais à "l'inspecter" du regard. Elle avait un bonnet bleu, avec quelques mèches rousses s'approchant du blond, ses yeux était de la couleur du ciel de Bretagne en été, un bleu grisâtre. Je sortit de mon inspection et dit :

" Oui je suis bien Pierrick, mais tu n'es pas Camille je me trompe ? "

J'avais en tout cas, un très belle jeune femme devant moi, si elle n'avait pas la moitié des hommes à ses pieds habituellement, c'est que je n'y connaissait rien. Je souris alors bêtement, je pensais peut-être que je n'aurai pas à passer la nuit dans ce froid mordant. Enfin, non, en fait je ne pensais pas réellement, je souriais juste bêtement un peu comme dans un moment de léthargie, je ne pourrais vous dire à quoi je pensais exactement. Soudain, le froid m'envahit, je pris la décision de refermer la fermeture de ma veste en cuir. J'aurai bien mis la capuche de mon sweat sur la tête, mais cela ne se faisait pas lors d'une rencontre. Et cette brume de merde, qui ne bougeaient toujours pas, j'espère maintenant que cette fille arriverait à me faire sortir de ce nuage brumeux.

Tout se passa assez rapidement, la jeune femme me prit rapidement le bras en m'entraina je ne sais trop où. Elle commença à parler de Camille, mais je ne comprenais pas grand chose. Pourquoi Camille dormirait elle dans le coins, il n'y a pas d'hôtel à 20 kilomètre à la ronde. Comme elle l'avait ensuite dit cela semblait fou. Je m'arrêta et dit alors.

" Tu as vu Camille, elle va bien ? Il ne lui est rien arrivé où dort-elle ? "

Puis je me rendit compte de quelque chose, cette jeune femme en savait beaucoup sur moi, alors que je n'en savais que très peut sur elle. Je pensa subitement au légendes de la régions, avec toutes ces créatures au pouvoirs magiques, ces histoires attrape touriste. Mais cela était impossible évidement, Korrigan, Fée et Sirène n'ont jamais existé.

" Il me semble que tu soit en connaissance d'un certain nombre d'information me connaissant, alors que de toi je ne connais, absolument rien, même pas le nom, juste que tu te ballade sur la pointe dans une tenue pas des plus approprié. Pourrais-je en savoir plus ? Surtout concernant ce que tu as sur Camille, je veux la voir au plus vite. "

Cette fille me semblait pour le moins étrange. Elle aurait pu être un sirène de ces légendes que je n'aurais pas été plus surpris que ça. Elle me jetais de drôle de sourire presque heureuse, puis elle m'annonçait qu'elle avait vu mon amie pas en très bon état; Cela cachait quelque chose, ce n'était pas naturel. J'ai toujours étais un peu méfiant des inconnus, mais le suis-je trop ou pas assez avec cette fille ?

D'après cette jeune femme dont j'ignorais toujours le nom, Camille allait bien, ce fut un grand soulagement pour moi je ressentit comme un poids sur l'estomac disparaitre pour un court instant. La fille lui annonçait ensuite qu'ils étaient plusieurs bloqué ici par un phénomène paranormal. En effet, le chemin pour sortir de cette lande avait d'après elle disparue. Mon coeur me donna la sensation d'être empli de plomb. Non, pas car j'étais bloqué en ce lieux, à vrai dire je n'y avait pas réellement pensé, mais j'avais surtout réussi à bloquer Camille ici, et ça j'avais du mal à l'encaisser. Par ma faute, elle se retrouvait démunie, éloigner de tout ce qu'elle aimait et connaissait. Mais ma pensée fut interrompu par ces paroles :

" Franchement, ce n'est pas évident. Je n'ai pu joindre personne, ma famille est surement très inquiète et ils me manquent tellement ... "

Je la regardait, il me semblait bien l'avoir vu essuyer une larme. Je ne savais trop quoi faire devais-je la consoler ou ... mais il n'y avait pas d'autre solution, j'allais tout de même pas me retourner et dire " OK ... bon on est encore loin là ? ". Après quelques seconde d'hésitation, je m'approchait et la pris dans mes bras et lui murmura à l'oreille.

" Ne t'en fait pas, je trouverai le moyen de nous échapper tous de cet endroit maudit, ou de prendre contact avec l'extérieur, je ne relâcherai jamais mes efforts avant d'avoir trouvé la solution de l'énigme compte sur moi. "

La situation était pour le moins j'enlaçais un fille dont j'ignorais presque tout jusqu'au nom, je ne la connaissait que depuis quelques minutes, mais je l'avais dans mes bras, fragile triste ... J'étais un peu perdu, je réfléchissais pour trouver le moyen de sortir de cet endroit, il y avait forcement quelques chose. Il n'y avait pas que les déplacement terrestre qui existe, nous pouvions tenter un passage par l'eau, ou peut-être même par les airs, ou le souterrain qui sais, peut-être que le phénomène ne pouvais que bloquer cet accès là.

La jeune femme semblais perdu, presque autant que moi. Décidément, je n'arriverais jamais à sortir de cette foutue pointe. Je voulais retrouver Camille et pouvoir discuter avec les autres afin de mettre en place un plan pour trouver la faille de ce phénomène surnaturel. Il fallait à mon avis se diriger vers la mer afin de pouvoir suivre un repère. J'essayais donc de trouver la direction du vent. Une fois celui-ci repéré j'en parla à la jeune fille.

" Bon, écoute, il nous faut un repère pour nous diriger je pense que suivre la berge de la mer devrai suffire de toute façon, il n'y a pas grand chose d'autre. Le vent viens toujours ou presque de l'ouest soit de la mer. Ca nous fait déjà un repère. Et si dans les 2 prochaines heures, nous n'arrivons toujours pas à nous retrouver il nous faudra faire un feu, et camper sur place. Ca te vas ? "

Je ne connaissait toujours pas le nom de cette fille, mais pour le moment ça n'avait pas vraiment d'importance. Il fallait réussir à trouver le blockhaus et surtout Camille. Je craignais malgré les dire de la fille qu'il ne lui soit arrivé quelque chose. J'espérais qu'il y aurai des personnes assez intelligentes, pour prendre les rênes du groupe et mettre des plan pour trouver le moyen de partir en place. Sinon, je devrai faire au mieux avec mes piètres moyens et oeuvrer seul et explorer un maximum des alentours. Je regardais alors la jeune fille puis commença a me diriger en direction du vent.

Elle n'avait pas l'air plus emballé que moi par l'idée de faire du camping. Puis elle me donna enfin son nom. Elle se nommais Alyss Faurel, un prénom peu répandu en France. Je ne fit aucune remarque et suivit le sens du vent jusqu'à arriver au niveau d'un falaise bordant la mer, la brume s'était dissipé à dix mètres de la bordure seulement. Je me tournai vers Alyss et dit :

" Maintenant que nous avons un peu plus de visibilité, t'arriverai à retrouver votre blockhaus ? "

Je ne savais pas vraiment de quel côté aller, mais il fallais bien essayer quelque part si Alyss ne savais pas. Cette situation me rappelais étrangement ce jour de jeunesse quand je m'était perdu dans ce grand magasin. Heureusement, un homme m'avais amener à l'accueil, mais là aucun homme ne viendrai n'emmener jusqu'au blockhaus. J'attendais patiemment se réponse regardant la belle mer calme de l'hiver. Le nuit se faisais d'ailleurs de plus en plus sombre, nous devions rapidement trouver ce blockhaus, et par la même occasion retrouver Camille qui était elle dans ce blockhaus, je pourrai faire d'une pierre deux coup. Car dans une heure la visibilité serai vraiment nul et le camping sauvage malgré la répulsion qu'en éprouvais Alyss serai obligatoire.


"Si dans une heure nous ne sommes pas au Blockhaus, nous n'aurons d'autre choix que de dormir à la belle étoiles. Au pire je sais ce qu'il faut faire pour éviter au maximum le froid mais je pense que nous serions bien mieux dans le BlockHaus. "

J'aurai bien aimer rentrer chez moi après ce dur match. Mais Camille avait besoin de moi. Si il lui était arriver quelque chose, jamais je ne me le pardonnerai. Je me retournai vers Alyss croisant les doigts pour qu'elle m'indique une direction.

[ Malgré l'aide de Camille et les changement je n'arrive pas à grand chose désolé ... ]

D'après Alyss le blockhaus n'était plus loin, quel soulagement. Et cette brume qui avait enfin disparue donnait une sensation de légèreté. J'en avais presque envie de courir partout tellement mon soulagement était grand. Puis Alyss me dit que Camille était très fatigué et qu'il valait mieux ne pas la réveiller. Je n'y avait pas vraiment pensé avant pour tout vous dire. Mais si Camille dormait, il était tout à fait hors de question que je la sorte des bras de Morphée.

" Tu as raison, si elle dort, je ne la réveillerai pas promis. Je ne veux pas qu'elle soit plus fatigué qu'actuellement. "

Je me laissai guider par Alyss, elle connaissait bien mieux cet endroit maudit pour le moment. Le vent de la côte était fort et me faisait presque perdre l'équilibre. Il fallait en plus lutter contre le sommeil, la fatigue la nuit et maintenant le vent. Mais décidément rien ne nous épargnerai sur cette fichue pointe.

" Il manquerai plus qu'il pleuve ! "

Heureusement cette situation n'arrivait que dans les film, aucun orage ne se déclencha soudainement. Si cela avait était le cas, je crois que je me serrai frappé. Au loin, je distinguais un masse sombre. Etait-ce le fameux blockhaus ? Ce but ultime que nous tentions d'atteindre depuis un certain temps deja ?

" Dit ! Ce ne serait pas notre promesse de repos que l'on aperçoit là bas ? " "

- Elle est vraiment exténuée.

Juste une simple phrase. Façon de lui faire comprendre qu'aller la déranger n'était vraiment pas, mais alors vraiment pas du tout, une bonne idée. Enfin, il n'avait pas l'air si bête que ça ...
Alyss commençait à en avoir marre. Ce soir, on pouvait dire qu'elle en avait fait, des aller retour dans la brume. L'envie de se poser, de rester quelques minutes sans rien faire se faisait pressant. Elle avait besoin de rester seule. Et pourtant, elle savait qu'elle pourrait difficilement abandonner Pierrick en arrivant au blockhaus.
Le vent forçait de plus en plus et la jeune femme perdit soudain l'équilibre. Elle se rattrapa in extremis à Pierrick, qui n'avait pas l'air particulièrement content non plus d'être coincé là. "Désolée ..." songea ironiquement Alyss. Elle lui jeta un regard noir quand il parla de la pluie.

- Évitons le sujet, s'il te plait. Tu l'as dis, moins on aura de pluie, mieux on sera.

Il avait plus tout le second jour qu'avait passé Alyss sur la pointe. Toute une journée à tourner en rond dans le blockhaus. Un homme avait parlé d'aller explorer les sous terrain. Il y faisait si sombre qu'Alyss avait senti un frisson monter dans son dos. Elle était resté près du feu, son bouquin sur les genoux. Un bouquin qu'elle avait bien heureusement oublié d'enlever de son sac. Dieux merci. La question de Pierrick sorti la jeune femme se ses pensées. Elle leva les yeux.

- Si, c'est bien le blockhaus. Mais ne t'attends pas à quoi que ce soit d'incroyable. C'est sombre, froid ... Tout sauf confortable.

La jeune femme haussa les épaules. Si il voulait bien vivre là dedans, pourquoi pas, mais elle ne pouvait plus encadrer ce tas de béton. Tas de béton tout proche. Une nouvelle fois, les gens vinrent à la rencontre du nouvel arrivant, surpris : deux personnes le même soir ? Alyss le présenta rapidement comme étant l'ami de Camille avant de l'amener vers la jeune fille, qui dormait toujours profondément, un air apaisé sur le visage.

- Laissons la se reposer. Tu lui parlera plus tard. dit d'autorité Alyss avant d'amener Pierrick vers le feu.

Tant pis pour son moment de solitude qu'elle désirait tant. Elle allait devoir vivre avec ces gens durant surement un bon bout de temps - autant faire connaissance avec Pierrick. Au fond, il semblait plutôt sympa. Comme si cela l'avait déjà intéressé ... Mais bref. Elle se pencha vers lui, le gratifiant d'un sourire sympathique.

- Alors, Pierrick. Parles-moi de toi. Que fais-tu, dans la vie ?

Alyss me fit entrer dans le Blockhaus un lieu sombre et peu accueillant. On sentait très nettement l'humidité dans l'air et imprégner dans les murs. Alyss me présenta au autres rapidement puis elle m'entraina vers Camille qui dormais. Elle était belle, les traits délicats du visages, des cheveux bruns qui rappellent les noisettes, marrons et autres produits de l'automne ses bouclettes paraissent beaucoup plus sombre du à son visage clair à côté qui contrastait pas mal. Sa couverture remontant jusqu'aux épaules, elle ne devait tout de même pas avoir bien chaud, je n'avais qu'une envie la prendre dans mes bras pour la réchauffer. Mais Je m'installa près du feu avec Alyss. Et elle me demanda de parler de moi et de ce que je faisais dans la vie.

" Hé ben par où commencer ? J'ai 21 ans, j'habite a quelques kilomètres de cette putain de pointe, et je suis en 3ème année de FAC de chimie je compte aller au moins jusqu'au BAC + 10 et je devrais donc faire une thèse, ou alors je m'arrête au BAC + 5 et je fait un master, je ne suis pas encore vraiment fixé ! Mais toi tu fait quoi ? "

Je promenais mon regard dans toute la salle. Le feu ne devrai pas être à l'intérieur, le monoxyde de carbone accumulais peut à peu dans le blockhaus et nous pourrions tous être intoxiquer. Si je trouve une bâche transparente, je pourrais faire remonter la température de 5/6 bons degrés. Et tout en gardant le feu à l'extérieur. Mon regard se posa a nouveau sur Camille. Elle transpirait malgré les manque de chaleur ambiant, elle s'agitait se retournait souvent. Me tournant vers Alyss je lui dit :

" Je crois qu'elle fait un cauchemar tu penses qu'on devrait la réveiller ? "

Sa façon de regarder Camille était touchante. Aucun doute, Alyss s'était trompé. Il était peut être lourd, mais c'était une certitude, il n'était pas méchant. Pierrick semblait être un type bien - et débrouillard, elle en avait eu la preuve. Pas de doute, il serai utile ici.
Étudiant en physique ? C'était une des petites choses qu'Alyss ne pouvait concevoir. A quoi ça servait ? Dans quoi on bossait, en fin de compte ? Avec sa fac de droit, au moins la jeune femme voyait parfaitement où elle allait. Enfin, jusqu'à ce qu'elle ne tombe dans le piège de la pointe.

- D'accord. Je t'avouerai que la physique, ce n'est pas vraiment mon domaine ... Pour ma part, je suis entrer en septembre en seconde année de Master de droit, dans la faculté de Cannes.

Et elle n'en était pas peu fière. Ambitieuse, Alyss savait parfaitement qu'elle aurait son master - enfin, si elle parvenait à quitter cette fichue pointe pour être en cours à temps, bien sur. Et si elle avait du retard, la faculté était surement déjà au courant - nul doute que son père ferai marcher tous ses contacts pour permettre à la jeune femme de réintégrer la fac sans difficulté.
Plongée dans ses pensée, Alyss n'avait pas remarqué que Pierrick s'était une nouvelle fois tournée vers Camille, ni que cette dernière semblait ne proie à un cauchemar. Quand il lui demanda si il ne fallait pas mieux la réveiller, elle hocha la tête et se leva. Ils se dirigèrent vers Camille, Alyss redoutant le face à face et l'amitié qui n'allait pas manquer de naître en un clin d'oeil entre eux deux - elle en était persuadée.