Ce fut la lumière qui l'éveilla, elle jouait avec le cascade, forment dans la grotte des reflets d'arcs en ciels qui se confondaient avec les ailes irisées d'Eliodë. Frottant ses yeux encore ensommeillé de la nuit qu'elle venait de passer, elle se leva et étira ses longues et fines jambes. Elle jeta un regard à la petite boîte aux lettres. Elle avait reçu du courrier. Elle parcouru rapidement les enveloppes. Une lettre de sa tante, la suppliant de revenir exercer sa profession multifonctions, une de son voisin , pour se plaindre des poussière de fées sans doute (s'il ne voulaiit pas de fée dans les parages il n'avait qu'a pas vivre dans un lieu aussi charmant), et une d'Isalith. Elle déchira les deux premières sans les lires et posa la dernière sur son bureau. Elle la lirait bien sur, mais pas tout de suite. Pour l'instant il y avait plus urgent : il faisait beau, la lumière était splendide et elle était un peu sale. La jeune fée se débarrassa de sa chemise de nuit et se glissa dans le rideau de la cascade. L'eau fraîche coulant de ses cheveux à ses pieds lui fit une bien fou, elle se sentit invincible, intouchable. Elle faisat parti du peuple de l'air mais adorait l'eau, elle s'y sentait revivre. Riant de plaisir elle regarda le lac qu'elle dominait de puis sa grotte. Elle replia ses longues ailes, fléchit les genoux et s'élança dans un arc parfait, entra dans l'eau sans une éclaboussure et, riant plus fort que jamais, remonta a la surface secouant ses longs cheveux multicolores, un bonheur indicible peint sur le visage. Elle s'apprêtait à s'envoler afin de renouveler l'opération lorsque un êtres surgit du couverts des arbres. D'instinct, Eliodë se dissimula sous une feuille flottante, elle y perça deux trous afin d'observer ce qui se passaient et ne bougea plus.
C'était une fée mâle, à ses regards furtifs autour de lui, on voyait qu'il ne désirait apparemment pas être vu. Il s'approcha doucement du bord du lac et le parcourut du regard. Le coeur de la fée dissimulée sous sa feuille fit un bond lorsque le regard de l'inconnu s'arrêta un instant sur sa cachette. Il ne fallait pas, il ne fallait SURTOUT pas que son adversaire lève un brise, ce serait la fin de sa cachette. Mais il n'en fit rien et au lieu de cela, il s'envola vers la cascade. Eliodë ne put s'empêcher de jurer tout bas, il allait apercevoir sa grotte ! Une idée s'insinua alors dans son esprit, il ne venait pas au hasard ce petit être malingre. Il cherchait sa grotte, il la cherchait elle ! Et apparemment il ne voulait pas que ça se sache. Oh elle allait lui faire regretter d'avoir violer son petit paradis à cette imbécile ! Elle allait lui tailler les orteils en pointe, elle allait... IL ALLAIT ENTRER DANS LA GROTTE !
Se calmer, d'abord elle devait se calmer. Pratiquer l'hypnose de soi même en quelque sorte. A mi-voix en parti parce que l'inconnu était à porté de voix en parti parce que c'était du meilleur effet elle chantonna : Je suis calme, très calme. Ma respiration doit ralentir, vraiment ralentir. Je ne dois pas paniquer, surtout pas.... MAIS CETTE IDIOT IL EST DEVANT LA PORTE. LA fureur d'Eliodë fut telle qu'elle envoya promener loin , loin , très loin tout le protocole normale. L'air afflua entre ses doigts, elle le modela le compacta et le laça a pleine puissance sur l'intrus, qui dégringola jusqu'au sol à une vitesse dangereusement vertigineuse.Et comme surles deux platau d'une balance, La fée triomphante remonta en flèche vers sa caverne. Elle jeta un oeuil à travers la cascade pour voir l'envahisseur complètement sonné sortir de l'eau en maugréant et s'en retourner en clopinant, l'aile battante, vers la forêt. Mais Eliodë n'en fut pas heureuse. Elle ne saurait jamais ce qu'il avait voulu. Pour se consoler elle s'installa sur la pierre chauffé par soleil et ouvrit la lettre d'Isalith. Ce n'était pas une lettre d'Isalith, c'était une lettre de...quelqu'un. Brusquement, la pierre sembla brûler la jeune fée alors qu'elle redoutait le pire. Elle continua sa lecture "Mademoiselle Eliodë Alodenteriel, Isalith Moldatear est aujourd'hui disparue. Une enquête est en cours. Soyez courageuse, nous avons la situation bien en main. Pour toute demande d'un rapport d'enquête, rendez vous au chêne noueux, branche de votre ancien domicile, chez votre tante. "
La pierre la brûlant plus que jamais, Eliodë alla cacher ses larmes, dans le flot continu de la cascade. Ce qu'elle ferait, où elle irait, on verrait cela plus tard. Tout ce qui importait c'est qu'il était arrivé quelque chose à son amie et que elle Eliodë n'avait rien fait pour la protéger.